samedi 28 avril 2018

Avengers: Infinity Wars (CRITIQUE)


Bim, bam, boum, kaboom, pif, paf, pouf, aïe, wargh, houla, prout, slap, zzzz, vroum, beurgh, ho hé, tchiou, waouh. Les Avengers sont de retour pour le plus grand casting de super-héros. Tous réunis en un seul et même film, à quelques exceptions (Hawkeye balayé d'une explication foireuse "il avait piscine"). Tous réunis pour affronter (enfin) Thanos, plus grande Némésis de la Marvel sphère, et teasé depuis bien trop longtemps dans le MCU. Thanos, grande réussite du film, méchant pourtant grossièrement présenté et peu fidèle pour les puristes des comics mais oh combien transcendé par la performance en béton armé de Josh Brolin derrière les capteurs et devant les écrans verts. Un génocidaire fleur bleu. Marvel & Disney arrivent aussi dans ce projet casse gueule à raconter une histoire, chose que Disney a oublié de faire pour Star Wars, même si les poids lourds sont divisés en plusieurs arcs narratifs (Thor, Cap, Iron Man), chacun apporte sa pierre (de l'infini) à l'édifice (là où les Derniers Jedis racontaient des arcs entiers inutiles au récit). Chacun a son moment de gloire, sa baston Money-shot, sa punchline, c'est rythmé, ça envoie. On perd un peu en lisibilité dans certaines scènes d'action et on atteint jamais le momentum de Civil War (la baston de l'aéroport) mais le résultat en vaut la chandelle. Les gueulards ont beau gueulé, nous voilà tout de même au 18ème film de ce vaste toutéliage comic. Et ça c'est plutôt cool. Le film pop corn du printemps.

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