mardi 15 septembre 2015

Hellfest 2016


La blitzkrieg sévit depuis ce matin 10h pour s'emparer du précieux sésame donnant accès à 3 jours de festoche démentiel. Si vous voulez en être, une seule solution via le site officiel (et les 197 boules qui vont bien).

lundi 14 septembre 2015

Repentless - Slayer (CLIP)



The Bastard Executioner - Season Premiere




FX lancera la nouvelle série de Kurt Sutter en grandes pompes puisque deux épisodes seront diffusés à la suite ce mardi 15 septembre.

Neurosis LIVE - At Union Transfer - 11 août 2015


Lundi matin et ça pique? Rien de tel qu'un petit live de Neurosis avec une qualité sonore et visuelle optimale pour bien commencer la journée:


1. A Sun That Never Sets 2. Locust Star 3. Distill (Watching The Swarm) 4. At The Well 5. The Doorway 6. My Heart For Deliverance 7. Times Of Grace 8. The Tide 9. Through Silver In Blood

Nouvel Album Panopticon


Un an après Roads to the North, Austin Lunn, le multi-instrumentiste de Panopticon, est déjà de retour aux affaires avec un nouvel album prévu pour le 16 octobre. Amateurs de black métal atmosphérique, je ne saurais que trop vous conseiller cet artiste remarquable et underground de la scène américaine. Un premier titre, Autumn Eternal, qui donne son nom à l'album, est en écoute via le bandcamp de Nordvis Productions, label ô combien sympathique.

Autumn Eternal (16/10/15):



Tamarack's Gold Returns


Into The North Woods



Autumn Eternal 



Oaks Ablaze



Sleep To The Sound Of The Waves Crashing



A Superior Lament



Pale Ghosts



The Wind’s Farewell

vendredi 11 septembre 2015

Slayer - Repentless


Slayer, c'est le synonyme métallique de "pas de concession". On commence à fond puis on accélère. On dépouille. On viole. On tue. Et ça fait plus de trente ans que ça dure. Slayer est un groupe de trash des années 80. Et en 2015, Slayer est toujours un putain de groupe de trash métal des années 80. Rien n'a changé, aucun courant n'a pu les récupérer, les amadouer, les acheter. Araya et King balancent onze titres (plus une intro) énorme de justesse, d'agressivité. Rien à foutre des Guns, de Metallica, de la vague néo-métal, des héritiers auto-proclamés du genre, des violents nordiques. Slayer est là et en impose. Les autres n'ont qu'à courber l'échine. Ce groupe bute tout et survit à tout: au départ d'un des plus grands batteurs de la scène métal (Dave Lombardo) et au décès de l'architecte sonore de la plupart des chefs d'oeuvre du line-up (Jeff Hanneman). Si Paul Bostaph a relevé le gant (ou les gants, le batteur jouant toujours ganté) depuis plusieurs années, c'est Gary Holt qui prend l'immense héritage d'Hanneman sur ses épaules. Et si Araya et King ont étouffé toute velléité créative de sa part, il assure son rôle de mercenaire à merveille avec des solis d'une noirceur démoniaque collant quasiment King en retrait à chaque confrontation (les solis étant majoritairement faits à deux guitares successives). Repentless est un album d'une noirceur, d'un cynisme et d'une misanthropie à tout épreuve. Politiques, religieux... ça tire à boulets rouges (sang) dans tous les sens. Quelle forme! Et quel digipack! Récemment récupéré par Nuclear Blast, Slayer a droit à un magnifique packaging en forme de croix renversée une fois le bouzin déplié. De toute beauté! J'ai hâte de les voir défendre le truc sur scène (Hellfest 2016?).


Iron Maiden - The Book Of Souls


Longtemps mis de côté à cause de la saloperie de cancer qui touchait Bruce Dickinson, le nouvel album de Maiden est sorti en cette fin d'été encore étouffante. Un double album pour être précis, Maiden ayant décidé de ne pas freiner des morceaux dont la structure tendait, cette fois, nettement vers le métal le plus progressif. Orgie auditive que ce pavé de plus d'1h30. The Book Of Souls est un album extrêmement riche, qui nécessitera de multiples écoutes, avec des lignes de basse narratives, des intros planantes au piano. Iron Maiden a fait son album de Genesis. On reproche souvent aux têtes d'affiche du genre de ne faire que ce qu'ils savent faire, de reproduire à l'identique les mêmes structures, les mêmes singles. Maiden prend des risques avec cet album, le risque d'ennuyer plus que de décevoir des fans parmi les plus fidèles tout genre confondu en leur donnant plus que de raison. Trop de nouveautés après des tournées anniversaires et best of. Oui mais voilà, Dickinson chante mieux que jamais et, avec Harris et Smith, ils nous livrent plus que des chansons: des histoires. If Eternity should fail, The Red and The Black ou encore When The River Runs Deep sont autant d’œuvres référencées musicalement, littérairement, poétiquement. Des bijoux conduisant l'auditeur de réflexions profondes, entrecoupées de morceaux droits au but (Speed of Light), jusqu'à des œuvres carrément opératiques dont l'exemple le plus incroyable est le final Empire of the clouds, clé de voûte de tout l'album de plus de 18 minutes, un morceau qui ferait passer Pink Floyd ou King Crimson pour des précoces. Iron Maiden est toujours là et bien là.

lundi 7 septembre 2015

Ghost - Meliora


On dit toujours d'un groupe qui a livré un bon premier album que le second sera celui de la confirmation (ou pas). A mon sens, le véritable tournant se joue au moment de faire le troisième opus. Le second album n'est souvent qu'un prétexte pour enfoncer le clou ou sortir une version bigger than life du premier. A partir du troisième, on commence à parler discographie, à entrevoir le travail de l'artiste dans sa globalité. Avec Meliora, Ghost a réalisé un brillant troisième album. Il aura fallu trois opus pour arriver à un métal aux portes de l'atmosphérique et du progressif 80's. Trois albums pour forger un univers, convaincre les métalleux et attirer les popeux. Trois albums pour aller au-delà du mensonge visuel qui laisse penser de prime abord que Ghost est un énième groupe de black ou de shock rock venu des contrées froides du nord de l'Europe. Ce groupe a tellement plus de choses à faire valoir. Un sens de l'écriture extraordinaire et rare sur la scène actuelle: en une écoute, on a les refrains en tête. Méliora est un album à singles, un album qui aurait été porté aux nues par les radios dans les années 90 et Ghost serait alors devenu un GROS groupe. Oui, mais voilà, merde aseptisée oblige, le chemin sera un peu plus long pour devenir le Kiss ou le Rammstein du nouveau millénaire, avec l'objectif avoué de donner des show spectaculaires. En attendant que Pape Emeritus et ses goules ne traversent ce long chemin de croix, vous pouvez vous réjouir avec eux et vous régaler de cet excellent troisième verset en attendant leur passage en France en fin d'année (et qui sait, un Hellfest 2016?).