vendredi 28 septembre 2018

Carpenter Brut + GosT - Coopérative de Mai (Clermont-Ferrand) - 270918


Nouvelle descente à la Coopé, salle ô combien sympathique et chaleureuse, pour cette fois une soirée rétro à grand coup de synthé avec de la synthwave, darkwave ou darksynth, les étiquettes pleuvent sur le genre, embrouillant fans d'électro et métalleux. Carpenter Brut, mon gros coup de cœur des dernières années, avec une troisième date en un peu plus d'un an, après leurs passages au Printemps de Bourges et au dernier Hellfest. Je les aime et je me bouge pour les voir. 

J'arrive une heure avant sur place, j'aime bien respirer l'ambiance en amont, voir arriver les gens, défiler la faune. Hipsters, majorité de métalleux, la jeunesse branchouille-geek-rétro de Clermont, le genre proposé ce soir ratisse large, tout le monde s'y retrouve dans ce nouveau mouvement et comme les années 80 sont partout en ce moment, il a le vent en poupe. 

Je rentre, rideau au milieu des gradins, on sera en petit comité ce soir, tant mieux, ça n'en sera que meilleur, avec une plus grande proximité avec les artistes.

GosT. Et ça tape d'entrée, avec un son - à la manière de Perturbator - bien plus brutal en live que sur album. Basse et chant black, violence et saturation. Le public traîne au bar et a du mal à débuter la soirée aussi frontalement, dommage pour ce set qui méritait mieux et qui se termine sur une reprise raw de Head Like A Hole de Nine Inch Nails. Buterie.


La salle se remplit un peu plus. On patiente avec Journey... puis Africa de Toto, morceau servant d'intro à tous les concerts de Carpenter Brut. Explosion et le trio arrive pour un set alternant nouveaux morceaux et désormais hymnes de Trilogy. Ce qui impressionne de prime abord, c'est que le groupe a sacrément pris de la bouteille à force de tourner sans arrêt. C'est carré de chez carré. L'écran géant distille toujours nibards et meurtres violents de teenagers. Quelle ambiance cela crée. Les vagues de synthé, les solis de guitare, la rythmique endiablée. Tout est au service d'un show rétro et violent, second dégré dégoulinant, quel plaisir de dandiner en se marrant comme un con. Les nouveaux morceaux apportent une énergie électrique supplémentaire à certains vieux morceaux plus éléctro du répertoire. Monday Hunt et Beware The Beast sont des tubes qui ont une énergie terrible en live. Quel crescendo jusqu'à la traditionnelle reprise déglingo de Maniac, réclamée par le public à grands cris. C'était court mais c'était bon. On ressort de chez Carpenter Brut comme après une séance de film pop corn jubilatoire, gavé d'images et de son, une vaste bande-annonce qui ne contiendrait que des money-shot et des punchlines. A refaire le plus tôt possible.






mardi 25 septembre 2018

Les frères Sisters de Jacques Audiard (CRITIQUE)


Le western. Ce genre clé de voûte. Il y en a eu tellement qu'il est désormais difficile de s'en approcher. On caresse le truc avec des polars westerniens à la Comancheria ou on attend que quelques pointures ne daignent s'y intéresser sérieusement (les Coen, Tarantino). La tv y passe aussi avec plus ou moins de réussite (Westworld).

Audiard, quitte à passer à l'Ouest, y passe par le genre maître et signe un beau western crépusculaire et incandescent. S'il ne renouvelle rien et ne verse pas non plus dans l'académisme, Audiard prend le temps d'écouter les hommes, leurs doutes, leurs espoirs, leurs failles. Il se désintéresse des poncifs: duels, grand méchant, fusillade et préfère filmer les coups de feu dans l'épaisseur d'une forêt ou dans la pénombre. Il abandonne le personnage principal (Joaquin Phoenix de prime abord) pour s'étendre sur le numéro 2, le side kick (John C.Reilly, oscarisable). Il balaye l'intrigue principale (une chasse à l'homme) pour rattraper un second fil (la rédemption des frangins). Autant de qualité et de défaut (lenteur) qui font de ce film un western classique mais avec une certaine sensibilité européenne. Audiard replace l'homme au cœur de l'Ouest là où le cinéma américain a plus souvent placé l'Ouest au premier plan. La musique d'Alexandre Desplat est encore une fois à tomber par terre, planante comme la menace omniprésente du Commodore, méchant du film. Joaquin Phoenix écope d'un nouveau rôle d'écorché, dommage quasiment, lui qui excelle dans les rôles plus profond même s'il est capable de laisser paraître 70 émotions différentes sur son visage impassible. Un immense acteur.

jeudi 20 septembre 2018

Halloween 2018: New Track


John Carpenter, fort de la sortie de ses Lost Themes et de la tournée qui a suivi (avec réorchestration de ses classiques), propose une bande son originale à l'occasion du nouvel opus de la saga Halloween à venir le 24 octobre. Premier extrait "The Shape Returns".

mardi 11 septembre 2018

Tool


2019?

Un tweet de MJK apporte un peu d'espoir: Update- Scratch Vox tracked awhile ago. AJ deep in Guitars now. Final Vox after. Step back. Adjust. Mix. Adjust. Re-Adjust. Master. Adjust. Re-Adjust. Long Way 2 Go But Much Closer. #2019