jeudi 10 octobre 2019

Rambo: Last Blood (CRITIQUE)


Oui je sais, j'ai été faible. Au milieu des Ad Astra, Joker et It2, il a fallu que j'aille voir le dernier Rambo. Un plaisir coupable. La nostalgie des films 80's, quand le scénario importait peu et qu'on misait tout sur le fun et la gicle. Du pop corn. Le problème du pop corn, c'est que ça colle parfois dans la gorge. Et que ça irrite. Comme Rambo: Last Blood. Sly fait du réchauffé depuis une dizaine d'années, soit en convoquant le plus de potes possibles (Expendables I, II, III) soit en botoxant ses deux grandes sagas, Rocky et Rambo, voir en tentant de les rajeunir (Creed). Il promet à chaque fois qu'il s'agit d'un dernier tour de piste pour rendre hommage à des personnages qu'il affectionne tout particulièrement. On parle maintenant d'une suite à Tango&Cash et d'une série tv sur Cobra. Bref, du neuf avec du vieux, des suites à n'en plus finir. Esprit 80's toujours donc. Si le précédent opus nous embarquait dans la violente jungle birmane pour un retour bien gore et sans pitié, celui-ci peine à démarrer. Stallone la joue western crépusculaire mais on est assez loin du Impitoyable de Clint. On verse dans la télé novelas de bas étage pendant 45 minutes avant que le film de Rambo qu'on était venu voir ne débute vraiment. Sly cabotine, on multiplie les hommages à la saga en passant étape par étape l'artillerie lourde du vétéran de Vietnam: couteau de boucher, arc, bataille dans des grottes, etc... La virée au Mexique et la baston finale sauvent le film sinon on était proche du DTV.

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