mardi 17 octobre 2017
Kingsman II: Le Cercle d'Or (Critique)
Un film a son succès, les fans sont ravis et en redemandent. Ils crient "une suite, une suite!!!" Et Hollywood de les contenter. Avec le cahier des charges requis: plus haut, plus fort, plus vite, plus, plus, plus. Et parfois trop, c'est le risque. Kingsman était une petite surprise: pop corn délirant et barré, mêlant esthétique cartoon, parodie bondesque et découpages comics. On jubilait devant tant d'action, de bêtise, de cabotinage (Sam J) mais l'ensemble était frais sans être novateur. Un bon gros délire du samedi soir. Le second opus reprend les choses au même endroit: même acteur, même ingrédients. Intro à la James. Ennemi et ami revenus d'entre les morts. On commence à fond puis on accélère. A trop vouloir en faire, on frôle le réchauffé (Moore en super méchante super naze), la parodie (Jeff Bridges fait son Jeff) ou la nullité (l'intrigue amoureuse de l'espion qui ne veut pas niquer par fidélité... au secours). Suite inégale donc. Kingsman avait de la classe. Kingsman II à trop vouloir devenir gros, à l'image de son cousin US, Statesman frôle l'indigestion. Reste quelques bons délires, des bastons clipées dont Vaughn a le secret depuis les Kick Ass et un rythme certain. Kingsman parodiait Bond, Kingsman II parodie Austin Powers. Une parodie de parodie. Blurp.
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