dimanche 18 décembre 2016
Rogue One: A Star Wars Story (CRITIQUE)
Avec le rachat par Disney de la franchise Star Wars, j'étais un peu dubitatif sur cette volonté à la Marvel de faire des films par légions, de devoir tout raconter, de vouloir développer des sagas autour d'Han Solo jeune, des spin-offs et préquels en pagaille. Une nouvelle trilogie, une vraie suite me suffisait. Et puis le synopsis de Rogue One est sorti et l'idée était plutôt cool. A l'arrivée, on a un vrai film original, respectueux de la mythologie mais sans être un calque modernisé comme l'était Le Réveil De La Force. Rogue One reste un film de franchise avec son fan service parfois pompeux et ses archétypes imposés mais il fait véritablement basculer la saga dans l'ère moderne avec un ton résolument plus sombre et désespéré tout en étant porteur d'espoir (discours matraqué 145 fois pour faire le pont avec Un Nouvel Espoir...). Rogue One est un vrai film de guerre au sens 70's du terme avec sa mission suicide décomplexée et ses héros sans lendemain. Un film sur le Vietnam dans l'espace. Si la mise en place est longue et casse-gueule (changements de lieu et de temps constants, noms de planètes qui défilent, personnages au nom bien compliqué pour une saga qui s'est construite sur les monosyllabiques Luke, Han, Leia...), le rythme se cale après le recrutement de Jin par la Rébellion et la fin du cabotinage intempestif de Forest Whitaker. Rogue One décolle lorsque les enjeux sont définis: multiplicité des combats, influence visuelle et chorégraphique du ciné asiatique, bataille spatiale, Marche Impériale... On a droit à un vrai feu d'artifice. Au final, c'est un vent de fraîcheur qui souffle sur la saga et qui laisse présager du meilleur pour les films sur Han Solo et du pire pour l'épisode VIII.
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