samedi 14 janvier 2017

Les Animaux Fantastiques (CRITIQUE)


J.K. Rowling l'avait promis, foi de moldu, on ne l'y reprendrait plus. Harry, c'était bel et bien fini. Puis il y a eu les nouvelles et autres petites histoires sur Pottermore, et la pièce de théâtre jouant à fond la carte du fan service avec moult voyage dans le temps histoire de faire coucou à tous les personnages cultes de la saga et, enfin, Les Animaux Fantastiques, prémices d'une nouvelle saga magique. Alors que vaut cette version US de l'univers magique, spin-off d'Harry Potter? N'y allons pas par quatre chemins (de traverse), c'est génial et on prend un plaisir fou à replonger nous aussi. Rythmée, gaie, tragique, noire, drôle, surprenante, attachante, l'édition 2017 est flamboyante. David Yates sait où il met les pieds et après les très noires Reliques de la Mort, il distille humour et poésie dans les ombres les plus noires du récit. Tous les acteurs s'éclatent sur ce nouvel échiquier : la magie sort de Poudlard pour gagner un terrain de jeux terriblement urbain. Du coup, ça verse dans la destruction massive à coups de baguettes en bois à travers des effets assez vertigineux (notamment pour la reconstruction finale). Eddie Redmayne est assez bluffant en Norbert Dragonneau: touchant, naïf, tendre. Une sorte de Tintin lunaire, perchée dans son monde. Colin Farrell, en sorcier manipulateur, fait le job sans trop en faire. L'ambiance années 30 new-yorkaise donnent un charme supplémentaire à un film qui n'en avait pas besoin. Et quant au twist final, il ne laisse présager que le meilleur avec un potentiel méchant déjà culte (quelle gueule en tout cas!!!).

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